Balade sur la Côte Basque...
Micro-houle sur le reef de Cénitz....
Go surfing...au plus prés des rochers
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Micro-houle sur le reef de Cénitz....
Go surfing...au plus prés des rochers
Si j'étais un lieu, je serais la plage
Si j'étais une saison, je serais l'été
Si j'étais un pays, je serais Hawai
Si j'étais un élèment, je serais l'eau
Si j'étais un bruit, je serais un cri
Si j'étais un sentiment, je serais l'amour
Si j'étais une couleur, je serais le rouge
Si j'étais un art, je serais la peinture
Si j'étais un défaut, je serais la méchanceté
Si j'étais une qualité, je serais la gentillesse
Si j'étais un parfum de glace, je serais la vanille
Camille
Très beau roman écrit par Laurent Gaudé.
Résumé : Au lendemain d'une fusillade à Naples, Mattéo voit s'effondrer toute sa vie. Son garçon de 6 ans est mort devant ses yeux. Sa femme disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et la tristesse. La nuit, à bord de son taxi vide, il parcourt sans raison les rues de la ville.
Mon avis :
J'ai adoré ce roman, cette histoire étrange et ténébreuse dans laquelle la frontière entre la vie et la mort, entre les hommes et les morts est si fine. L'écriture est très belle et la narration originale. Le passage de la descente aux Enfers de Mattéo et du curé pour partir à la recherche du fils Pipo est superbement écrit. L'ambiance des Enfers est très bien rendue. Il FAUT absolument le lire.
Extraits :
"Qu'est-ce-que c'est ? Demanda Matteo
- Le fleuve des Larmes, répondit l'ombre du curé avec une voix sans intonation. C'est la torture des âmes. Elles y sont ballotées en tous sens et gémissent. (...)
Matéo traversant ce fleuve "Durant la descente du Fleuve des larmes, les âmes mortes revoyaient toute leur vie, non pas telle qu'elles s'imaginaient l'avoir menée mais enlaidie par la malveillance des eaux. Le fleuve les battait et les rebattait, les jetait sur les rochers, leur précipitait la tête sous l'eau et leuroffrait une vision de leur existence qui les navrait et les déroutait, le plus souvent ni totalement bonne ni vraiment mauvaise mais enlaidie de mille hésitations, de milles bassesses qui l'alourdissaient. Face à ces images, les âmes gémissaient. Là où elles se souvenaient d'avoir été généreuses, elles se voyaient mesquines. Les moments de beauté étaient attachés de petitesse. Tout devenait gris. Le fleuve les torturait. Il n'inventait rien mais accentuait ce qui avait été.
"J'ai besoin de la lune pour lui parler la nuit.
J'ai besoin du soleil pour me chauffer la vie.
J'ai besoin de la mer pour regarder au loin.
J'ai tant besoin de toi tout à côté de moi".
Manu Chao
Oued - Imssouane Avril 2011
Les guides touristiques expliquent que pour se rendre à Imsouane au départ d'Agadir c'est super simple : il suffit de trouver le bus numéro 61! Hum hum, ok mais où voit-on les numéros de bus à la gare routière d'Iznegane?
Et quand on rate l'arrêt de bus "La Fourche"...heuuu ben on voyage avec Redouane et ses collègues menusiers car il n'y a plus de taxi (merci Youssef pour ce plan). Certes, on fait quelques détours pour déposer tout le monde, on prend des pistes, on monte, on descend, on décharge le matos, le bois, les poutres mais on voit plus de paysages d'arganiers que prévu!